Category Archives: Colloque et activités publiques

Des voeux et des rappels
Une bonne année 2018 de la part des membres RESIPROC. Quelle soit remplie de rencontres riches, de débats porteurs et de maillages fructueux!
À ces voeux sont également associés quelques rappels:
Appel à communication : Ce que la « pratique » fait à la recherche en communication organisationnelle
Colloque international RESIPROC 2018, les 11 et 12 juin 2018, CNAM – Paris. Les propositions doivent parvenir aux responsables scientifiques avant le 15 février 2018.
Consultez l’appel à communication complet
Lancement du numéro 5 «Professionnalisation et éthique de la communication : des principes à la formation»
Le Réseau international sur la professionnalisation des communicateurs (RESIPROC) lance le cinquième numéro de la revue scientifique Communication & Professionnalisation sous le thème « Professionnalisation et éthique de la communication : des principes à la formation ».
Ce cinquième numéro de la revue du RESIPROC marque également le lancement l’édition ouverte de Communication & Professionnalisation. Grâce au soutien de l’Institut Langage et Communication de l’UCLouvain et à la collaboration avec les Presses universitaires de Louvain, accédez dès maintenant au no 5, mais également au quatre premiers numéros gratuitement.

Captations du colloque 2017 «La profession de communicateur : parcours atypiques et recherche de statut»
Les 11 et 12 mai 2017, à l’Université McGill, avait lieu le colloque annuel du RESIPROC «La profession de communicateur : parcours atypiques et recherche de statut» (voir l’appel à communication).
Vous trouverez ci-après les captations des participantes et participants qui ont accepté que soit diffusée leur présentation.

AAC : Ce que la « pratique » fait à la recherche en communication organisationnelle
Colloque international RESIPROC 2018
Les 11 et 12 juin 2018
CNAM – Paris
Dans le champ de la communication des organisations, dite aussi organisationnelle, les relations entre chercheurs et praticiens sont qualifiées par certains de limitées et difficiles (Jeanneret et Ollivier, 2004 ; Brulois et Charpentier 2009). Gryspeerdt (2004) utilise même les termes de « césure », « clivage », « fossé » et « tension » pour les caractériser. Héritages institutionnels et sociétaux, espaces de légitimation différenciés, représentations et postures respectives… plusieurs raisons peuvent expliquer cette situation. Pourtant, que ce soit à l’initiative des uns ou des autres, communicateurs et chercheurs interagissent directement lors de rencontres, de collaborations, d’observations, d’interventions ou par la médiation de documents (revues et ouvrages scientifiques, presse spécialisée, manuels, etc.), d’organisations dédiées (par exemple l’Anvie, le Resiproc), de dispositifs de formation ou de recherche (laboratoires communs, conventions industrielles de formation par la recherche, recherches impliquées et actions, etc.) ou encore d’événements (colloques, conférences, rencontres professionnelles, etc.). Les motivations sont de différentes natures. Du côté des praticiens, sur plusieurs thèmes (Tic, conduite du changement, processus de décisions, communication stratégique, etc.), la recherche peut permettre de se distancier du travail quotidien, de sortir des injonctions du temps court, de mettre en perspective les productions, ou, dans une optique de performance, de transformer théories et analyses en connaissances opérationnelles pour in fine « fabriquer » les activités. Pour les chercheurs, l’accès au terrain peut s’avérer nécessaire que ce soit pour recenser des pratiques, mettre à l’épreuve des théories et des concepts, les mettre en tension avec des savoirs pratiques ou pour expérimenter. En outre, au-delà d’une valorisation de leurs travaux, les démarches qu’ils entreprennent dans les associations professionnelles ou les filières professionnalisantes sont susceptibles d’accompagner le développement et la reconnaissance des métiers. Enfin, des interventions dans le cadre de recherches appliquées voire actions – au-delà d’une rétribution qui participe aux besoins financiers des laboratoires et des chercheurs – peuvent donner lieu à la production d’écrits universitaires et par la suite contribuer à la reconnaissance de leurs auteurs.
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Programme du colloque annuel 2017 du RESIPROC
Le programme du colloque annuel du RESIPROC «La profession de communicateur : parcours atypiques et recherche de statut», qui se tiendra les 11 et 12 mai 2017 à l’Université McGill (Montréal, Canada), est maintenant disponible sur le site de l’ACFAS.
Mettant en relation enseignants-chercheurs, étudiants, professionnels et représentants associatifs, ce colloque sera l’occasion:
- de faire un état des lieux sur les différentes formes d’hybridations professionnelles et les enjeux qu’elles supposent en matière de tensions dans les organisations et de limites dans les savoirs communs essentiels à la pratique (Shelby, 1993);
- d’explorer les rationalités déontologiques, économiques, éthiques, politiques, sociotechniques derrière cette atypie (Coutant et Domenget, 2016; Maas et al., 2017);
- d’interroger les formes et les orientations des formations, qu’elles soient inscrites au sein des établissements d’enseignement ou non, au regard de cette atypie (de la Broise et Morillon, 2014).
À travers ces thèmes, chercheurs, enseignants, étudiants-chercheurs et professionnels de l’espace francophone (Canada, Belgique, France, Maroc) pourront jeter un regard plus avisé sur une profession constamment en quête de légitimation, proposer des pistes de réflexion sur la question de l’adéquation entre l’enseignement et la pratique qui fait récursivement surface (Champy, 2009; Lepine & David, 2014; Broyles & Slater, 2014; Neill & Schauster, 2015) tout en soulevant les défis pour les professionnels, novices comme expérimentés, de cette atypie. Il offrira une focale à la fois micro (vécu et parcours des individus), et macro entourant les enjeux sociologiques (structuration de la formation, légitimations associatives, « déterminismes » socioéconomiques et technologiques) de la pratique professionnelle en communication.
Plus encore, nous souhaitons décloisonner la recherche universitaire et poursuivre le dialogue entre praticiens et chercheurs, entamé depuis cinq ans par le RESIPROC, par des échanges et la mise en place de partenariats pour mieux prendre acte de ces enjeux. Le colloque se terminera par une table ronde avec des professionnels de l’industrie des communications avec pour thème : « La redéfinition de la communication stratégique : points de rencontre entre relations publiques, affaires publiques et communication marketing? »
AAC – Colloque annuel du RESIPROC sur les parcours des communicateurs professionnels
Appel à communications
Colloque annuel du RESIPROC 2017
11 et 12 mai 2017 | Université McGill (Montréal, Canada)
La profession de communicateur : parcours atypiques et recherche de statut
La profession de communicateur ou de communicatrice n’est pas un parcours unidirectionnel. Bien que les institutions d’enseignement de même que les associations professionnelles tentent, depuis nombre d’années, d’en baliser les trajectoires (Baillargeon et al., 2013), la complexité et la transdisciplinarité traversant la fonction communication dans les organisations rendent impossible – fort heureusement pourrait-on dire – de circonscrire les contours de ce qui fait “professionnel” en communication. Journalistes se convertissant aux relations publiques ou devenant producteurs de contenus (Baillargeon et al., 2016; Bernier et al., 2005); mathmen constituant les nouveaux communicateurs à l’aune du big data (Couldry et Turow, 2014; Messinger, 2014); responsables des RH endossant la fonction de communicateur interne (Talal, 2013), sans compter les croisements entre politique, marketing et communication (Kugler, 2006 ; Stenger, 2012) : autant d’indices que cette profession “échappe inévitablement à toute maîtrise systématique” (Champy, 2009, p. 84). Ainsi, l’observation de la polysémie et de l’équivocité des titres d’emploi (David and Motulsky, 2010; de la Broise, 2013), les fréquents amalgames professionnels et bifurcations floutant les frontières, les dynamiques d’entrée et sortie dans la profession, le foisonnement de formations “en communication” au courant de la vie témoignent de cette recherche constante de légitimation. Ce colloque international, organisé par le Réseau international sur la professionnalisation des communicateurs (RESIPROC), propose donc d’observer et d’interroger l’atypie du parcours professionnel en communication de sorte à en révéler les enjeux, les impacts sur la pratique effective de même que les tensions qu’elle engendre chez les praticiennes et praticiens, les associations et les milieux de formation. De plus, sept ans après la Grande enquête : vers une meilleure connaissance des pratiques en communication dans les organisations canadiennes (David & Motulsky, 2011), qui avait donné le coup d’envoi à la mise sur pied du RESIPROC, ce colloque sera l’occasion de présenter la deuxième édition de cette grande enquête menée auprès de plus de 700 professionnels de l’industrie.
Programme du colloque «Les questions d’éthique et de déontologie dans la professionnalisation des communicants»
Le programme officiel du colloque Les questions d’éthique et de déontologie dans la professionnalisation des communicants est maintenant disponible. Conférences, tables rondes et discussions animées sont au programme.
Le Colloque RESIPROC 2016 est accueilli à Agadir par le Colloque International «L’identité au Pluriel» organisé par l’Université d’Ibn Zohr à Agadir et l’Université de Poitiers. Les participants pourront ainsi assister à l’ensemble des ateliers et tables rondes des deux colloques.
Pour participer au colloque du RESIPROC, il est nécessaire de vous inscrire au colloque «L’identité au pluriel» (inscription obligatoire même si vous ne souhaitez assister qu’au colloque RESIPROC).
Inscription : Colloque RESIPROC 2016 – Agadir, Maroc
Le Colloque RESIPROC 2016 est accueilli à Agadir par le Colloque International «L’identité au Pluriel» organisé par l’Université d’Ibn Zohr à Agadir et l’Université de Poitiers. Les participants pourront ainsi assister à l’ensemble des ateliers et tables rondes des deux colloques.
Pour participer au colloque du RESIPROC, il est nécessaire de vous inscrire au colloque «L’identité au pluriel» (inscription obligatoire même si vous ne souhaitez assister qu’au colloque RESIPROC). Nous vous remercions donc de bien vouloir renseigner le formulaire de pré-inscription nous le retourner pour le 25 avril 2016. Les personnes déjà inscrites au colloque L’identité au pluriel n’ont pas besoin de se réinscrire.
Les frais d’inscription pour les deux colloques, comprenant les Actes (format papier) du colloque Identité au pluriel, les déjeuners et les pauses café sont de 150 €/230 CAD pour les enseignants-chercheurs et de 75 €/115 CAD pour les doctorants (respectivement 1 000 dhs et 500 dhs pour les Marocains) pour les 3 jours. Le règlement des frais d’inscription se fera uniquement sur place et en espèce (MAD, Euro, Dollar US/CAD).
Le colloque se déroulera soit à l’Université d’Ibn Zohr (navettes pour l’hôtel Palais des roses) soit à l’hôtel Le Palais des roses qui fait bénéficier les participants au colloque d’un hébergement au tarif négocié : Chambre single avec petit déjeuner à 503,60 dh TTC/ nuit/chambre, ou avec petit déjeuner + dîner à 585,70 dh TTC/nuit /chambre. Pour bénéficier de ces tarifs, les participants doivent passer par le Comité d’organisation au Maroc (contactez Madame Chadia Essakhi <chadia.es@gmail.com>).
Nous vous communiquerons les programmes des colloques dans les prochains jours.
AAC : Information et responsabilité sociétale
Le Réseau Transméditerranéen de Recherche en Communication lance un appel à communication qui pourra intéresser les membres du RESIPROC :
Partager l’information, la transmettre librement constituent un des fondements de nos démocraties. Traditionnellement assurée par les médias, la diffusion de l’information est, aujourd’hui, bouleversée par un monde caractérisé par une complexité croissante, par la globalisation de l’ensemble des activités, par l’avènement du numérique et par l’extension des réseaux sociaux. La figure normée – idéalisée ? – du journaliste, formé par ses pairs, respectant une déontologie, vérifiant ses sources, assumant explicitement et publiquement une ligne éditoriale se brouille.[…] La profession de journaliste connaît des métamorphoses qui posent de nombreuses questions aux intéressés mais qui constituent aussi des objets d’étude pour les chercheurs. Ces métamorphoses professionnelles sont le produit d’autres mutations techniques, économiques, culturelles, en même temps qu’elles affectent la société dans son ensemble. Trois axes sont proposés dans ce Forum pour explorer les dynamiques de changement, les pistes de réflexion ne sont bien évidemment pas exhaustives.
Lire l’appel à communication complet : http://rtrc.ufp.pt/?page_id=189
AAC – Les questions d’éthique et de déontologie dans la professionnalisation des communicants
Colloque International RESIPROC
Les 18, 19 et 20 mai 2016
Agadir (Maroc)
Prolongation de la date de rendu des propositions jusqu’au 15 mars 2016
Gourous, spin doctors, conseillers occultes… les professionnels de la communication font de plus en plus parler d’eux au sein de la société civile et sont souvent assimilés dans l’opinion publique, mais également par les journalistes, à des éminences grises adeptes de la manipulation et de la propagande. La surmédiatisation actuelle de certaines pratiques de communication « véreuses » (Bygmalion pour ne citer qu’un exemple), renforce cette perception que les communicants ne sont pas des professionnels crédibles. Sur Itélé en avril 2013, Edwy Plenel journaliste d’investigation et fondateur de Mediapart, décrit les communicants comme « un des poisons de notre démocratie (…). Nous [les journalistes] devons être au service du droit de savoir des citoyens, pas de ces techniques qui essayent de cacher, de voiler, de mentir »[1]. En mars dernier, une étude publiée par le magazine PR Week[2] et réalisée par l’institut d’étude d’opinion londonien Reputation Leaders a révélé que 69 % des personnes interrogées ne font pas confiance aux communicants. Et les résultats de cette étude sont loin d’être une anomalie. Au contraire, ils viennent confirmer l’état de défiance envers les communicants et la communication des entreprises, révélées par de nombreuses enquêtes. Par exemple, 50 % des Français n’ont pas confiance dans la communication des entreprises, selon l’étude Communication & Entreprise / Mediaprism d’avril 2014[3] ; 47 % des Français considèrent que les entreprises mentent lorsqu’elles communiquent, d’après le Baromètre Authenticité Makheai-Occurence, édition 2014[4]… En fait, l’ensemble de ces critiques semble faire écho à la position critique de J. Habermas, qui considérait les relations publiques comme une source de distorsion du fonctionnement de l’espace public tel qu’il le définit.